Que la paix soit sur vous ! Je parle de la paix de Dieu, cette paix qui ne mesure pas en argent. Une paix qui dure, qui se situe dans le cœur soumis à Son adoration. Cette paix qui s’étend au-delà de ce monde jusqu’à l’autre, dans la Dar-as-Salaam. Ce Paradis qui ne peut être gagné au jeu du hasard !

Que la miséricorde de Dieu soit sur vous ! Sa bonté infinie, incomparable, absolue! Rien à faire avec toute l’illusion de ce monde éphémère. Je vous souhaite de trouver le plaisir du Tout Miséricordieux ! Et non celui de votre ennemi juré, Satan le Maudit !

Que la bénédiction de Dieu soit sur vous ! C’est cette bénédiction que nous prions pour qu’elle soit sur ceux que Dieu aime, que nous aimons. Soit béni comme le sont tous les êtres choisis par Dieu. Bénédiction divine qui ne se mesure pas en millions de roupies, mais dans l’obéissance à Dieu.

Vous me direz, sans doute, que c’est Dieu qui a voulu toute chose. Ainsi parlerait, aussi, celui qui boit de l’alcool, tue son prochain, rejette son Créateur. Rien n’arrive sans Sa permission et Sa connaissance, mais chacun aura à répondre de ses actes. Vous êtes responsables. Ceux qui portent la foi et font le bien seront sauvés. Ceux qui rejettent l’Unique et Lui désobéissent seront les perdants. C’est aussi cela Sa volonté.

Le jeu du hasard est unanimement reconnu comme interdit dans toutes les grandes religions si on considère leurs sources authentiques. Si vous pensez à ceux qui bénéficient de son aspect soi-disant charitable, vous vous trompez. A la Mecque, à l’époque de l’Ignorance, les gens sacrifiaient un chameau et faisaient tourner une roue. Par le hasard, ils décidaient de celui qui allait payer le sacrifice. C’est cela que la religion devait interdire, malgré la bonne intention apparente.

Cher frère, chère sœur, comment ferez-vous au moment de donner la zakaat ? Pouvez-vous utiliser votre gain pour faire un qurbani ? Comment allez-vous mettre dans votre corps ce qui est illicite au même titre que le porc ou la chair humaine ? Irez-vous accomplir le hajj avec cet argent ? Dieu est pur et n’accepte que ce qui est pur !

Mais ce qui est tout aussi grave est la démission de ceux qui vous entourent. N’y a-t-il personne autour de vous pour ordonner le bien et interdire le mal ? Quelqu’un qui peut vous rappeler à l’obéissance de Dieu ? Ou jugent-ils cet égarement comme insignifiant ? Il ne l’est nullement.

Ni peut-on dire que c’est une affaire personnelle et que votre religion ne concerne personne d’autre. Au nom de Dieu, nous vous prions de croire que nous ne voulons que votre bien. Il est de notre responsabilité, comme frère, de vous dire ces mots qui peuvent déranger !

Si demain vous quittez ce monde, nous voudrons que vous entriez au Paradis parmi les pieux. C’est ce que nous implorerons au moment de votre mort! Aidez-nous à rendre acceptables et faciles nos invocations !

Que c’est triste de voir que ceux qui devraient vous rappeler à Dieu se réjouissent de votre égarement. Ceux-là ne sont pas vos amis, soyez-en certains ! Ils cherchent à vous plaire, mais c’est le plaisir de Dieu qu’ils devraient chercher. Où est-donc passée la crainte intime de Dieu ? Où est la quête de Son amour et de Sa proximité ? Et où est notre dignité en tant qu’êtres qui portent la foi en Lui?

Que faire maintenant ? Il faut retourner vers l’Unique. C’est cela le repentir sincère. Regretter votre acte et Lui demander pardon. Le Tout Miséricordieux est plus heureux avec celui qui revient vers Lui qu’une personne qui retrouve son chameau chargé de biens après l’avoir perdu. Il pardonne toute chose à celui qui cherche Sa Miséricorde. Qui d’autre que Lui peut vous pardonner ? Et débarrassez-vous de toute chose illicite immédiatement…

Donc, je ne vous félicite pas. Je ne vous demande pas ce que vous ferez avec cet argent mal gagné. Je ne vous condamne pas plus que je ne condamne ceux qui vous encouragent dans votre perdition de l’âme. Mais je déteste l’action que vous faites et je n’approuve nullement le comportement de ceux qui vous congratulent si disgracieusement et si honteusement.

Humblement de la part d’un frère, qui n’est nullement votre juge mais celui qui vous aime en Dieu et qui cherche Son plaisir uniquement,