Au regretté imam Mustapha Beeharry, que Dieu l’agrée
Introduction
Comment se fait-il que le problème de la drogue à Maurice afflige autant la communauté musulmane ? Ce n’est pas qu’elle en soit la seule victime, car la réalité est que personne n’est épargné. Mais il est anormal, ici comme ailleurs au monde, que tant de musulmans tombent dans ce fléau alors que l’islam interdit la consommation de drogue, comme sa production et son trafic, de la manière la plus claire et ferme qui soit. L’incompréhension résulte du fait que la référence à ce qui est interdit ou permis, soit haraam ou halaal respectivement, est perçue comme centrale dans la vie du musulman. C’est souvent le cas même lorsque, chez certains, la pratique du culte est négligée au quotidien. Ainsi, c’est extrêmement rare, quasiment impossible, de voir quelqu’un, qui se dit musulman, s’adonner à la consommation de porc. Or pour le cas de la drogue, où la consommation et le trafic s’avèrent aussi illégaux à Maurice, une telle répulsion n’existe pas. Pourquoi ?
Nous proposons de revenir aux sources islamiques afin de comprendre cette prohibition. Ensuite, nous essayerons d’analyser ce qui se passe au sein de la communauté musulmane. Comment est-elle fidèle aux textes et aux objectifs de la religion ? Nous ne pourrons faire l’impasse sur le contexte mauricien et ses spécificités. Nous espérons conclure en proposant, en toute humilité sachant les limites de nos compétences, des mesures qui pourront éventuellement mener la communauté musulmane à une plus grande fidélité à la foi qu’elle porte. La société mauricienne ne pourra que sortir plus forte si les musulmans témoignent d’une capacité à résister, confronter et surmonter le fléau de la drogue, ensemble avec leurs concitoyens qui partagent cette même volonté.
L’islam
Ce que le Coran appelle « khamr » ne se réfère pas uniquement à l’alcool mais plus généralement à toute substance intoxicante qui obscurcit l’esprit. Sa prohibition se réalisa graduellement en trois étapes allant du découragement (Le Coran 2 :219), suivie d’une interdiction partielle liée à la prière seulement (Le Coran 4 :31) pour aboutir plus tard à l’interdiction complète (Le Coran 5 :90-91). D’ailleurs, la première de ces étapes ne s’enclenche qu’à Médine, soit plus de treize années après le début de la mission prophétique. La facilité avec laquelle les Arabes de l’époque, grands amateurs de vin depuis toujours, vont se débarrasser finalement de leurs tonneaux est le résultat d’une pédagogie qui doit nous inspirer aujourd’hui. D’abord, il y a toute une dimension spirituelle qui lie l’homme à son Créateur, qui fournira un sens à ce qui est permis ou interdit en islam. Puis, il y a la douceur, l’intelligence et la sagesse du Prophète (paix soit sur lui-pssl) qui donnent vie et traduisent dans la réalité ce cheminement auquel Dieu appelle les croyants. Nous savons que le Prophète (pssl), comme son proche compagnon Abu Bakr, n’ont jamais touché une goutte d’alcool. Mais d’autres en buvaient mais certains arrivaient même, à l’instar du compagnon Umar, à souhaiter la révélation d’un ordre d’interdiction définitive. Est-ce-pour autant que l’alcool disparut de Médine ? Même si la production, la distribution et la vente furent évidemment prohibées, il s’avéra que certains musulmans ne purent résister à la tentation, sinon avaient développé une dépendance à l’alcool. C’est essentiel de voir comment le Prophète (pssl) traitait de tels cas. La force de l’exemple prophétique, la Sounna, réside dans sa capacité à apporter de vraies solutions là où les textes révélés ne sont pas scrupuleusement respectés. Aujourd’hui une telle méthodologie nous fait cruellement défaut et nous finissons par oublier l’esprit des lois et prendre des moyens pour des finalités.
Quelle méthodologie ?
On rapporte histoire d’un homme qui s’appelait Abdoullah. Un jour on le trouva ivre et on l’emmena jusqu’au Prophète (pssl) pour délit d’ivresse en public. Plus tard, il récidiva et un des compagnons lança : « Que Dieu le maudisse! ». Le Prophète (pssl) reprocha ce dernier affirmant : « Ne le maudit pas, car je jure, par Dieu, que tu n’as aucune idée à quel point il aime Dieu et Son Prophète ». Et il ajouta : « N’aide pas le diable contre ton frère ». Ainsi, le Prophète(pssl) nous rappelait qu’il faut juger et condamner l’acte, et non l’être. Abdoullah était peut être alcoolique, mais cela ne l’empêchait pas d’avoir les plus belles qualités, aimer Dieu et Son Prophète (pssl). C’est, peut-être, ce même Abdoullah qui aimait le Prophète (pssl) au point de lui offrir un cadeau pour ensuite lui dire « Oui, ô Prophète de Dieu, je te l’ai offert mais je n’ai pas les moyens de le payer ». Et au Prophète (pssl) de s’acquitter du coût du cadeau et de rire avec Abdoullah de ce qu’il avait fait. La communauté autour du Prophète (pssl) n’était pas scindée entre les « religieux » et les « pécheurs », avec des interactions indésirables entre les deux. La communauté était faite d’êtres humains qui, tous, cheminaient vers Dieu, chacun à un moment donné faisant face à ses propres épreuves, vivant sa piété à sa manière en toute humilité. Demain, le pécheur peut devenir meilleur que celui qui est pieux aujourd’hui. La société se voulait être inclusive et nul ne devait être ostracisé.
Il faut remarquer que le délit d’Abdoullah était du domaine public. Le Prophète (pssl) doit agir lorsque le cas lui est présenté et prouvé car il représente l’autorité judiciaire. Or celui qui cache les défauts de son prochain, Dieu cachera les siens ici-bas et dans l’au-delà. C’est un enseignement du Prophète (pssl) en tant que celui qui éduque les hommes à se réformer intimement, les uns mutuellement soutenant les autres dans la vérité, la patience et la persévérance dans la quête du bien. L’honneur du croyant est sacré. Cela ne veut pas signifier qu’il faut promouvoir le mal, l’injustice et les péchés ou encore se montrer indifférent. Il y a mille façons « d’aider son frère contre le diable » et lui permettre de cesser son acte blâmable.
Nous connaissons l’exemple d’Umar, devenu calife, qui vit Abu Mihjan consommant de d’alcool, mais il ne le sanctionna pas. Ce dernier lui avait affirmé qu’il ne pouvait l’espionner pour savoir ce qu’il faisait dans sa demeure. Cette compassion inclusive, liée à un attachement rigoureux aux principes, faisait en sorte que lorsqu’un membre de la société commettait une faute, les conséquences de sa faute demeuraient limitées. Nul n’était marginalisé, et donc les risques de voir le péché s’exhiber ouvertement, voire se banaliser dans de la société, étaient minces. Quand une personne commettait une faute, ses frères ne cessaient de le soutenir sans jamais le soutirer; on lui tendait la main et on l’aidait à revenir dans la bonne voie.
Les objectifs
La science du droit et de la jurisprudence précéda toutes les autres sciences au sein du monde musulman. Elle prit forme d’abord à la lumière de la pratique du Prophète (pssl), en sa présence même, lorsqu’il était appelé à traduire la Révélation dans la vie réelle. C’est la méthodologie décrite ci-dessus. Au fil des siècles, d’autres domaines du savoir furent élaborés, jusqu’à dans les sphères de la logique ou des expérimentations comme, par exemple, l’algèbre et la médecine.
Mais il n’y avait pas de fragmentation des connaissances, entre ce qui est de l’ordre religieux et ce qui est de l’ordre mondain bien qu’évidemment ces deux ordres ne se confondent nullement et ont des traits qui leur sont spécifiques. Entre le religieux et le mondain, une éthique existait. Toutes ces sciences se mettaient au service de la foi, dans un élan d’atteindre l’amour de Dieu en faisant le bien. C’est ainsi que se définit, étymologiquement, la sharia, ce chemin qui mène à Dieu. Avant de se référer aux lois, la sharia est question ici d’abord de sens, d’orientation et de finalité. Des savants ne manqueront pas, au fil des siècles, à revenir aux maqasid ou objectifs de la sharia. D’abord, ils le feront à travers des analyses inductives pour souligner que la sharia est destinée à protéger la foi, la personne, l’intellect, la parenté et les biens. Mais les savants notent vite que toute la sharia sert au bien-être de l’humanité, inévitablement liée au respect de la création toute entière.
La position de l’islam vis-à-vis du fléau de la drogue repose initialement sur l’objectif de la sharia de protéger notre intellect. Certains y verront aussi l’exigence de préserver la dignité humaine, l’ordre social ou encore la protection des richesses, de la famille, de la vie et de la foi. Les objectifs de la sharia ne sont pas mutuellement exclusifs et se retrouvent dans cette interdiction. Les paroles de la Révélation relatif au khamr (donc à tous les intoxicants) illustrent parfaitement les multiples causes menant à leur interdiction. D’abord, il est souligné que leur utilité est infime, contrairement au mal que ces intoxicants provoquent(Le Coran 2 :219). Ensuite, il révélé que le lien intime avec Dieu qu’est la prière prescrite devient impossible lorsqu’une personne ne comprend pas ce qui est dit car son esprit est sous l’effet d’intoxicants (Le Coran 4 : 43). Finalement, il est ordonné de s’en abstenir définitivement afin d’éviter que la société ne soit rongée par le désordre, l’inimité et la haine, des maux qui éloignent les hommes du rappel de Dieu (Le Coran 5 :90-91).
Pendant longtemps certains savants musulmans avaient considéré le tabac comme un moindre mal dont la consommation serait détestable et non interdite. Suite à des preuves accablantes démontrant l’effet de la nicotine sur le cerveau, entre mille autres substances contenues dans la cigarette, beaucoup l’ont assimilée au khamr, donc l’ont prohibée. Toutefois, aujourd’hui le tabac est connu comme représentant les caractéristiques de rien de moins qu’un poison pour le corps humain. Or Dieu ordonne explicitement « Et ne vous tuez pas vous-même ! » (Le Coran 4 :29) et « Et ne vous jetez pas par vos propres mains dans la destruction » (Le Coran 2 :195). Il ressort ainsi que l’interdiction du tabac relève aussi, et davantage, de l’objectif de la sharia qu’est la protection de la vie, une nécessité plus importante que la protection de l’intellect. À divers degrés, il est de même pour différentes drogues qui circulent aujourd’hui, y compris les produits synthétiques, qui sont une menace pour tout ce que la sharia a pour objectif de protéger allant de la vie à l’intellect en passant par la religion. Le fait que certaines personnes peuvent s’y adonner sans devenir des accrocs ou sans subir des séquelles, comme une manière de s’amuser et de trouver du plaisir, ne signifie nullement que la prohibition leur est épargnée. En cela, comme à Médine avec l’interdiction de l’alcool au sein de la première société musulmane, la sharia donne préséance à l’intérêt général de la population et à la protection de ses membres les plus vulnérables.
Priorités
Les calamités que cause le fléau de la drogue dépassent de loin le seul obscurcissement de l’intellect des consommateurs. À Maurice, on ne décompte plus le nombre d’overdoses mortels, de contaminations souvent fatales du VIH-sida, de familles brisées, de vies détruites, de victimes de ce qui est rien de moins qu’un trafic humain, de crimes crapuleux ou de cas de prostitution liés à ce fléau, y compris impliquant des mineurs. La toxicomanie est aussi un épineux problème de santé public. Le trafic de drogue fait rage, une menace constante sur l’environnement social surtout dans certains faubourgs. Les prisons se remplissent de consommateurs de drogue qui y entrent et sortent, sans jamais se libérer de cet esclavage moderne qu’ils vivent au quotidien. Les trafiquants eux sont souvent hors d’atteinte. Les spécialistes ne sauront jamais calculer adéquatement les coûts humains, sociaux et économiques du fléau de la drogue. Les méfaits de l’alcool et du tabac ne seront aussi jamais complètement intégrés dans leurs constats. Que représentent, somme toute, les impôts que perçoivent les autorités sur ces drogues légales face à l’ampleur d’une catastrophe qui ne pourra jamais être chiffrée ? Et dire que bien des fois l’alcool et le tabac ne sont qu’une première étape du parcours initiatique des drogués…
Les objectifs de la sharia ne sont pas satisfaits dans l’état actuel des choses. Au premier chef, la vie, l’intellect et la religion ne sont pas protégés mais, au plan communautaire, nous voyons que la famille, l’harmonie sociale et justice économique en souffrent aussi. La criminalisation, la pénalisation et la stigmatisation ne règlent pas la situation. Au contraire, souvent elles l’empirent. Il faut donc revoir nos priorités et nous proposons de la faire à la lumière des objectifs de la sharia.
Ces objectifs nous renvoient à un principe qui stipule « la darara wa la dirar » , soit « que personne ne doit subir du mal, et ne doit faire du mal à son prochain ». Il faut donc mettre toutes les victimes au cœur de notre préoccupation, et non prendre des moyens hors de leurs contextes pour les finalités que nous cherchons. Autre principe qui doit être évoqué ici, c’est « al-dharurat tuhibul mahzurat » ou « un moindre mal peut être toléré afin d’éviter un plus grand mal ». Et troisième principe, il est reconnu que « dafu al-dharar wa jalbul manfaat » , soit “ le mal doit être traité et le bien doit être préconisé”. À l’intérieur même de la référence islamique, il s’avère ainsi que la réduction des méfaits, des préjudices et des risques est la priorité des priorités. C’est l’urgence qui s’impose lorsqu’un plus grand mal est à éviter, en fidélité aux objectifs de la sharia. La seule condition serait que les méthodes appliquées soient scientifiquement validées et respectent la dignité de la personne humaine. C’est ce que nous avons découvert en l’exemple même du Prophète (pssl) qui alliait douceur, intelligence et sagesse. En conséquence, nous réalisons le principe de « dar al-mafasid muqaddam ala jalib al-masalih », « un moindre mal très particulier peut être toléré afin de sauvegarder l’intérêt général ou le bien commun ».
Propositions
- Concrètement, comment s’articulent ces principes dans la réalité contemporaine? D’abord, il devient absolument impératif de prévenir et de traiter la dimension du problème de la drogue qui relève fondamentalement d’une question de santé public. La toxicomanie est une maladie, comme l’alcoolisme et les autres maladies dont souffrent les fumeurs de tabac. Le médecin ne juge pas son patient et ne le condamne pas pour avoir été peut-être irresponsable. Ce qui implique que la place des toxicomanes n’est pas en prison mais dans des centres de réhabilitation. En Iran, par exemple, les autorités ont pris plus de vingt ans pour comprendre que la stricte pénalisation des drogués n’avait pas seulement été un échec mais allait contre ce que nous avons souligné ci-dessus comme les objectifs de la sharia. En ligne avec les principes susmentionnés, l’Iran a depuis revu sa politique dans l’intérêt général de la société et afin de contrer le fléau de la drogue efficacement. Aujourd’hui, ce pays compte plus de trois mille cliniques où environ un demi-million de patients sont suivis et les résultats sont prometteurs.
- La prévention est essentielle mais elle ne peut se faire par la stigmatisation. Les mosquées et madrassahs de Maurice n’assument pas leur rôle en ce que qui concerne la première et sont responsables souvent de cette dernière. Nous n’avons pas compris l’exemple du Prophète (pssl) et du compagnon Abdoullah qui était sans doute alcoolique. Quand nos chefs religieux se comportent en juges et bourreaux, il s’installe au sein des congrégations et des familles un climat de rejet vis-à-vis de ceux qui se droguent. Si par malheur un jeune homme, pire une jeune fille, s’aventure à goûter à de la drogue, il ne trouvera presque personne pour l’aider à se débarrasser d’une possible addiction. Souvent il ne pourra parler qu’à ses pairs, peut-être les mêmes qui l’ont incité à Puisque c’est haraam, pour certains « religieux » c’est irrévocablement l’enfer. Il existe même des jeunes qui s’auto-stigmatisent, ceux qui développent une telle culpabilité qu’ils croient qu’ils ne pourront sortir ni de l’enfer d’ici-bas ni celui de l’au-delà. Ajoutons à cela la légèreté avec laquelle une drogue comme le tabac est considéré, des fois par ces mêmes hommes religieux, la prévalence de l’alcool dans le pays et une culture du plaisir qui est globale, et nous avons là les ingrédients pour tout sauf la protection que la sharia peut donner. C’est également un terrain fertile à des rechutes pour les toxicomanes qui luttent pour s’en sortir.
- Finalement, il faut des sanctions très sévères pour les vrais coupables, les gros trafiquants et leurs complices. Ils échappent aux mailles du filet parce qu’ils ont de l’argent et ils peuvent soudoyer tout un système. Effectivement, il faut non seulement une loi contre l’enrichissement illégal mais il faut qu’elle soit justement appliquée sans géométrie variable. Sont essentiels un contrôle sur le financement des partis politiques et l’obligation de déclaration d’avoir des élus, mais aussi des haut-gradés dans les services de douane, de la police et de la justice ainsi dans les organismes de lutte contre le trafic de drogue. Y compris leurs proches. Des études ont démontré que lorsque les délits mineurs et la « petite » criminalité sont banalisés, il devient plus difficile de s’attaquer à la « grande » criminalité. Par exemple, fumer en public est devenu une habitude bien que cela soit illégal. Donc, il faut agir contre une culture d’impunité, non seulement par des lois mais aussi par une éducation à la responsabilité citoyenne. Une conscientisation à l’éthique doit entrer par la grande porte à l’école au même moment où, à la mosquée et à la madrassah, la morale spirituelle doit illuminer l’enseignement des règles.
Conclusion
Revenir aux objectifs de la sharia et aux principes auxquels ils nous renvoient, une approche qui est d’une portée universelle, nous mène à considérer la toxicomanie comme un problème de santé public, à donner une âme à la prévention que nous prodiguons et à remettre en question le fonctionnement de l’appareil répressif destiné à lutter contre le fléau de la drogue. Si la drogue n’a pas la même répulsion que le porc, pour les musulmans en occurrence, il demeure que l’aspect soi-disant récréatif, ou éventuellement addictif, de sa consommation place nos jeunes dans une position très vulnérable. Comment y résister dans une société matérialiste et hédoniste où, à la force de l’argent et toutes sortes de technologies nouvelles et de réseaux sociaux, le culte du plaisir semble être omniprésent ?
La réponse est que le plaisir ne peut être notre dieu. Ce monde avec tous ses plaisirs ne représente qu’une éphémère partie de la création. L’épreuve, le sens et la finalité de notre vie, comme de notre mort, est de se rapprocher du Créateur de toutes choses. Et pouvoir vivre consciemment l’adoration unique qui nous lie à Lui. Historiquement, nous l’avons vu, c’est la raison première de l’interdiction de tout ce qui s’apparente à une drogue. Il ne faudra jamais l’oublier…c’est dans ce rappel que nos cœurs trouveront la paix.